Tout le reste.

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Malgré un revenu annuel et un patrimoine moyen par habitant parmi les plus élevés au monde, la France compte 8 millions de pauvres dont 2 millions ayant moins de 25 ans, et plus de 4 millions de chômeurs. Un Français sur deux gagne moins de 1500 euros par mois, incapable d'épargner 200 euros afin de parer à un coup dur, ou pour se faire plaisir. Ce paradoxe se traduit par un clivage de plus en plus important entre ceux qui ont les moyens, ceux qui tentent de conserver leurs acquis, et ceux qui n'ont rien.

  

Il faut agir immédiatement pour réduire ce fossé, car le coût croissant engendré par cette situation nous aurait déjà mis dans l'impasse si l'Union Européenne n'existait pas. Le protectionnisme ne ferait que nous isoler d'avantage, et si l'Europe nécessite certes des modifications empêchant certains Etats membres de lui nuire, elle est fondamentale pour rester compétitifs par rapport à la croissance insolente de la Chine, de la Corée du Sud ou de l'Inde, sans parler de la Russie qui sortira bientôt de son adolescence démocratique.

  

Revenir au franc reviendrait à faire la même erreur que nous faisons depuis des siècles, en négligeant que notre manque de matières premières ne peut être comblé par nos richesses agro-alimentaires, à faible valeur ajoutée. Il faut donc nous ouvrir sur l'extérieur, et obtenir notre place légitime d'excellence dans les domaines du bien être, de la culture, des services, du tourisme, de la santé, de l'éducation, de la création et de la recherche... et permettre à la prochaine invention majeure française d'être exploitée par la France, au lieu de nous échapper comme cela a été le cas pour la machine à vapeur ou le moteur à explosion, qui ont fait la richesse des Anglais et des Américains. 

 

Ainsi, notre identité s'affirmera d'autant plus, au delà des frontières géographiques. La culture d'un pays n'est pas dépendante d'une monnaie, mais de son histoire. Aussi, au sein de l'Europe, si nos valeurs judéo-chrétiennes et démocratiques ont su réunir la plupart des Etats membres, il est normal de défendre ces valeurs et de s'opposer à l'entrée de la Turquie, et de remettre en question le statut de la Roumanie tant que les trafics de personnes ou autres y seront tolérés. De la même manière, il est incroyable que l'île de Mayotte soit devenue le 101ème département Français, dans un quasi anonymat, alors que l'Islam y est majoritaire, et l'enseignement souvent coranique. Les problèmes d'immigration illégale s'y multipliant, nul doute que certains élus, toutes étiquettes confondues, demandent de supprimer le droit du sol, qui, s'il se justifiait au XVIIIème pour pourvoir la France en chair à canons, ne se traduit aujourd'hui que par une immigration non contrôlée et tant plébiscitée.

 

Ceci est essentiellement du à la complexité de l'action publique en France. Les différents  Codes Pénal, de procédure fiscale, du Travail sont tellement modifiés chaque année, que la prolifération des textes, et la multitude des lieux de responsabilité rendent la bureaucratie inapte à appliquer les décisions du Chef d'Etat. Il faut donc tout simplifier.

 

Nos amis Canadiens nous montrent efficacement la marche à suivre, tant au niveau administratif que sur leur manière de gérer l'immigration. Il n'y a pas de psychose de l'intégrisme chez eux, pas de racisme, et pourtant chaque culture y est représentée. Leur système d'entrée sur le territoire est d'une rare efficacité, et d'un grand respect, la sélection par les compétences y étant prédominante. Cela se traduit par un niveau de sécurité unique au monde, et un taux de criminalité parmi les plus bas. Du coup, la plupart des Canadiens laissent leur porte ouverte, un voleur pouvant passer par la fenêtre ou casser un mur s'il veut vraiment rentrer. Amusez-vous à regarder sur Internet le journal télévisé Canadien du soir, vous comprendrez que diffuser des informations valorisantes, traitant de belles histoires, et apportant du bonheur, tout en parlant aussi du Monde extérieur, permet d'obtenir des citoyens épanouis et responsables, beaucoup plus qu'en stigmatisant la peur en nous martelant de nouvelles sordides en permanence.

 

Il faut donc que le prochain Président réforme l'Etat en profondeur, pour se donner les moyens d'agir. S'entourer de ministres et collaborateurs d'excellence qui soient aussi issus du privé, ou ayant une notoriété bien supérieure à la plupart de nos élus. Les rares fois où un ancien sportif de haut niveau ou un personnage respecté et cultivé de la télévision ont été nommés à de hautes fonctions publiques, correspondant à leurs compétences, les résultats ont été excellents, et continuent de l'être. Normal, on comprend bien que pour être ministre de la culture ou des sports, il faille mieux être cultivé, érudit, et raffiné ou sportif, plutôt qu'élevé sur les bancs de l'ENA.

 

David Douillet a commencé en politique en tant que député, puis secrétaire d'Etat chargé des Français à l'étranger, d'autres ont eu un parcours plus direct comme Frédéric Mitterand ou Yves Duteil, maire depuis 20 ans de sa commune, et ayant reçu une Marianne d'or en 1992, récompense des meilleurs Maires de France. Citons aussi Nicolas Hulot, qui a encore failli être candidat, mais qui serait parfaitement compétent à un poste concernant l'écologie et le développement durable, Jean-Marie Cavada, qui est un trés bon député européen, et Guy Drut, qui a été un excellent Ministre des Sports. Preuve est faite que si ce principe était appliqué à d'autres secteurs relevant de la même logique, les résultats seraient bien meilleurs. La Santé, l'Industrie, la Recherche et tant d'autres devraient être de la responsabilité d'un professionnel et non d'un théoricien. Sans compter sur le capital confiance inégalable de ces personnes auprès des Français.    

 

Bon, à l'opposé maintenant, parlons Sécurité. Jusqu'à l'émergence récente de certains pays, la France est restée une grande puissance et peut le rester. Il faut pour cela que l'Europe se donne les moyens d'être forte et cohérente, en optimisant la collaboration concernant la Défense avec nos voisins stratégiques, et en opérant des modifications institutionnelles au sein du G8, du G20 ou de l'ONU, qui profitent essentiellement aux Etats Unis. Fusionner le G20 avec le FMI, aider certains pays comme le Japon, le Brésil, l'Inde ou l'Allemagne à rentrer officiellement au conseil de sécurité de l'ONU, et doter ce dernier des pouvoirs pour commander l'OTAN sont autant d'idées pertinentes.

 

Exploiter en commun les forces de dissuasion permettrait de réduire considérablement les budgets concernés tout en augmentant la sécurité et en rendant la défense européenne plus efficace. La France est avec les Etats Unis, la Russie et la Chine, l'une des seules puissances capables de maîtriser la fabrication de toutes les technologies nucléaires, avec un arsenal existant impressionnant. Mais à 120 millions d'euros le missile M51 (1000 fois la puissance de la bombe d'Hiroshima), nul doute que les rémunérations ne représentent qu'un tiers des 40 milliards du budget de la Défense. Les fabricants français pourraient quand même faire un prix citoyen au gouvernement ! D'autant que la surveillance semble plus fondamentale aujourd'hui que le nombre de têtes nucléaires, et devrait concentrer l'essentiel des recherches afin de ne pas importer nos drones par exemple.

 

D'autant que les vraies menaces sont aujourd'hui bien plus liées à la santé qu'au nucléaire. Le réchauffement climatique, la déforestation, et tant d'autres facteurs, favorisent le contact entre l'homme et les animaux endémiques dont le territoire recule, permettant ainsi aux virus les plus dangereux pour l'homme de se propager. VIH, Ebola, virus Hendra en 1996, H5N1 en 1997 et 2003, Nipah en 1999, ou encore SRAS en 2003, dont les conséquences ont coûté des milliards en touchant gravement l'Asie, sont autant d'exemples de zoonoses qui doivent nous faire prendre conscience que nous sommes très vulnérables. Chaque année, de nouveaux virus sont découverts, et d'autres maladies émergentes, souvent mutagènes, telle que la Dengue, devenue parfois hémorragique et fatale, et dont le Chikungunya porte des similitudes inquiétantes. Des attaques bioterroristes sont donc bien plus à redouter qu'une menace nucléaire, les virus étant capables de passer les frontières avec une facilité déconcertante.

 

Si le sujet est terrorisant, les recherches pour se prémunir de ces risques sont donc fondamentales, et nous ont fait découvrir récemment, part exemple, que la vaccine, vaccin élaboré pour endiguer la Variole, pourrait avoir un effet révolutionnaire sur le traitement des cancers, en servant de support et d'agent de transmission, pour détruire les tumeurs cancéreuses, de manière très ciblée. La sécurité dépend de la prévention.

 

Concernant la sécurité intérieure, il faut promouvoir la prévention et cibler efficacement la répression, en renforçant la police de proximité, en créant des associations mixtes d'accompagnement, en développant les moyens de surveillance et les pouvoirs des polices municipales, en facilitant la collaboration de la police et de la gendarmerie, et en utilisant l'armée si besoin est pour en terminer avec certaines zones de non droit où règne la peur. Il faut rendre la répression dissuasive, et donner un sens aux peines qui aujourd'hui favorisent plus la récidive.

 

Le taux d'occupation moyen des prisons est de 140 %, 100 000 peines n'ont pas encore été prononcées, et le délai moyen d'instruction est de plus d'un an. Seul un détenu sur cinq a un emploi malgré l'obligation d'activité. Il y a plus de 600 000 condamnations par an, et 120 000 relèvent de la prison ferme, pour environ 70 000 personnes incarcérées, dont le coût de détention dépasse les 6 milliards, soit 85 000 euros par détenu ! Preuve en est que la répression n'est pas efficace, trop coûteuse, et que la réinsertion et les peines de substitution de type bracelet électronique ou travaux d'utilité publique devraient être généralisés, réservant la prison aux individus vraiment dangereux. Il faut donc permettre aux magistrats d'être plus efficaces et réformer la justice des mineurs, car il est honteux que 35 % des atteintes aux biens ou aux personnes soient perpétrées par eux, et la prison n'est pas la solution, bien au contraire, les statistiques de récidives le prouvent.

 

Par ces moyens, la France pourra libérer les fonds nécessaires à son rayonnement, dont notre langue en est un des principaux moteurs, et qui m'amène donc à en parler. La puissance médiatique de la francophonie est considérable et méconnue, l,AFP est par exemple avec Reuters et l'AP, une des trois dernières agences de presse de taille mondiale. Notre présence radio ou télévision est majeure, notre cinéma à la deuxième place des exportations et des livres traduits, derrière l,anglais, et à la troisième des langues utilisées sur Internet. Il faut donc tout faire pour encourager et favoriser le rayonnement culturel français, car les produits de l'économie actuelle vont être de plus en plus liés à la langue qui les véhicule.

 

Beaucoup se demandent aussi, même si certains cumuls de mandats ont été interdits, comment encore 80% des parlementaires cumulent leur mandat national avec un mandat de maire ou de conseiller. Personne n'a le don d'ubiquité, et outre l'absentéisme patent, l'émergence de nouveaux élus serait forcément bénéfique. La France a besoin de renouveau, de reprendre confiance en se sachant écoutée, comprise et respectée. Nous devrions être le plus bel exemple de démocratie, et au lieu de ça, le taux d'abstention aux élections quelles qu'elles soient, est l'expression d'une France souvent partagée en deux moitiés presque égales. Alors que permettre des référendums populaires serait le meilleur moyen d'y parvenir. 4 millions de signatures, et 20 % de parlementaires engagés conditionnant l'exécution d'un référendum, et au cas où le Parlement ne l'examinerait pas, sont autant de conditions rendant la procédure quasi impossible. Sans parler du mode d'élection des députés à l'Assemblée Nationale, qui devrait se faire comme en Allemagne, avec un scrutin mixte, comportant une dose de proportionnelle, qui permettrait de dégager une majorité capable de gouverner tout en corrigeant les injustices inhérentes au scrutin majoritaire.

 

Cela contribuerait à rétablir l'égalité des chances, qui est primordiale, inscrite dans la Constitution, mais loin d'être respectée. Ce principe de proportionnalité est fondamental, et doit être appliqué à l'ensemble du système, que ce soit en ce qui concerne les aides, les allocations, ou encore l'imposition, les taxations, certains salaires défiant le sens du commun, et les droits de succession.

 

Par ailleurs, il faut être conscient que nous sommes assis sur une bombe à retardement, la démographie, qui de par son augmentation et l'évolution de sa répartition, ne nous permet pas de financer les retraites au delà de 2020. La natalité n'étant pas assez forte pour contrer la population des plus de 60 ans qui dépassera les 35 % à cette échéance, la proportion d'actifs diminue. Alors personnellement, je ne vois pas d'autres solutions viables que de réduire les dispositifs de préretraite, favoriser l'activité des seniors qui souhaitent être utiles, et dont l'expérience et la sagesse sont un trésor, et permettraient par la même occasion de dynamiser les moins de 30 ans et le tissu associatif. Avec en plus, la mise en place d'un système de capitalisation, basé sur un système de comptes individuels y mêlant les avantages de la répartition, permettant à chacun d'arbitrer librement entre âge de la retraite et niveau de pension, et qui reste à déterminer car complexe, mais logique et obligatoire. Pour en être surs, il suffit de comprendre que maintenir les actuels privilèges des seniors, qui ont accumulé en moyenne un patrimoine et ont un niveau de vie supérieur à celui des actifs, se fait au profit des moyens perdus par les jeunes en termes d'emploi, de revenu et de promotion sociale. Car cette retraite n'a été acquise en réalité qu'au prix d'une dette publique majeure, que les générations futures seront obligées de payer.

 

Le plus rageant, c'est que la moindre décision qui serait prise au fil de ces pages aurait une incidence majeure sur les autres. L'effet papillon à bon escient en somme. Nous avons la chance de couvrir nos besoins agroalimentaires, il faut donc privilégier la production destinée au marché national sur celle destinée à l'exportation, idem concernant la consommation. Notre industrie étant à transformer, en incitant l'exploitation de la matière grise par rapport à la main d’œuvre qui ne sera plus jamais compétitive face aux géants émergents, et la mondialisation tant décriée n'étant pas évitable par la stratégie légitime de ces mêmes géants, il faut donc l'encadrer par la mondialisation du droit et de la démocratie.

 

Concernant l'énergie, notre pays a pris depuis longtemps le parti du nucléaire, et avant de songer à le réduire ou à le supprimer, il faut d'abord être certain de pouvoir disposer d'une énergie aussi peu coûteuse et moins nocive pour l'environnement. Si l'accident de Fukushima a relancé le débat, après la catastrophe de Tchernobyl, c'est surtout parce que personne n'aurait pu l'imaginer au Japon, symbole du perfectionnisme et de la haute technologie. Stigmatiser les peurs ne résoudra pas le problème de la sécurité dans les centrales, et il vaudrait mieux en retenir une leçon pour tout mettre en œuvre afin de développer massivement les secteurs d'activité liés aux économies d'énergie et aux énergies renouvelables, ce qui serait formidable pour la croissance et l'emploi. Il n'y a pas que les solutions mises en avant par les média qui puissent fonctionner, et pour ceux qui le souhaitent, je vous renvoie à ce lien qui détaille la quasi totalité des solutions existantes :

http://www.infomysteres.com/wordpress/wp-content/plugins/downloads-manager/upload/energies_alternatives.pdf

Outre certains projets mis aux oubliettes par de puissants lobbyistes craignant de voir leurs profits diminuer, il y a des idées fabuleuses qui ne sont pas exploitées ou trop peu, comme le système Pantone adaptable facilement sur la plupart des véhicules à moteur, et permettant de réduire par trois la consommation de carburant, en augmentant la puissance et en réduisant la pollution émise de 90 %. Pourquoi le sujet n'est-il pas largement diffusé ? Peut-être pour permettre aux biocarburants d'être admis comme utiles, alors qu'ils réduisent la disponibilité de la production agricole pour satisfaire les besoins alimentaires. Aussi parce que l'Etat devrait se prononcer pour une homologation du système afin que les véhicules puissent être adaptés légalement. 200 000 véhicules, pour la plupart agricoles utilisent pourtant ce système. Pour ceux qui pourraient sceptiques, cf : si des ados peuvent le faire, nous aussi ! Ou encore sur une vraie voiture maintenant ! Convaincus ?

http://www.dailymotion.com/video/x1bv7m_reacteur-pantone_news

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=f-lNWi3JuVA

 

Les travaux de Nikola Tesla, surement un des plus grands inventeurs avec Léonard de Vinci et Thomas Edison, sont également stupéfiants. Sa vie et sa mort sont d'ailleurs pleines de mystères, et si son nom a été donné à la meilleure voiture électrique au monde, le générateur à énergie positive issu de ses recherches devrait faire l'objet d'investigations beaucoup plus poussées ( http://damfr.site.free.fr/totokoma/), il suffit de taper Overunity Electromagnetic sur Google pour comprendre. Pour les sceptiques, faites-vous plaisir : http://www.youtube.com/watch?v=vxMHgsmlEfs&feature=related, plus technique,

http://www.dailymotion.com/video/xd0hk3_moteur-energie-libre-6000-tr-min_news?ralg=behavior-meta2#from=playrelon-2, principe basique du moteur,

http://www.dailymotion.com/video/xjss8q_nouveau-moteur-a-energie-libre-et-surnumeraire_news, mieux,

http://www.youtube.com/watch?v=vDeXTXYFKAY, wow !

http://www.youtube.com/watch?v=xnsYUYfMtXk, alors ?

 

Voyons les choses différemment, ou continuons de mettre des œillères ? Le principe Pantone existe depuis longtemps, mais les lobbys pétroliers filtrent l'information. La désinformation s'emploiera après à la minimiser ou à la discréditer. Ce procédé permettrait pourtant de réduire suffisamment la consommation d'électricité pour rendre la production éolienne et solaire suffisantes, à terme, pour contrer le nucléaire, ainsi que pour avoir des véhicules électriques performants. Là aussi, si le journal télévisé australien n'en a parlé qu'une seule fois, comme pour le moteur Pantone en France, je laisse à chacun la liberté d'imaginer pourquoi ces procédés ne sont pas encore universellement utilisés, alors qu'une volonté politique permettrait de révéler et de concrétiser la plus grande innovation technologique depuis l'invention de l'informatique, et contribuerait activement à la prévention contre le réchauffement climatique.

 

Sans parler de la production d'hydrogène à partir de la dé-salinisation de l'eau de mer, qui produirait en plus de l'eau potable pour la moitié de la planète qui n'en dispose pas, ou encore la MHD (magnéto hydro- dynamie), dont le professeur Jean Pierre Petit, chercheur au CNRS à la retraite depuis peu, est un des pionniers, et dont les travaux ont essentiellement une utilisation militaire, permettant le déplacement d'engins à des vitesses vertigineuses. La fusion froide ou le développement des Z-machines sont aussi des solutions d'avenir, mais là encore, il est louable de se demander pourquoi les chercheurs français que nous avions à Gramat dans le Lot et travaillant sur une machine semblable, se sont expatriés aux États-Unis, leurs budgets ayant été coupés. Mais le plus inquiétant, c'est que beaucoup de sources internet fiables, expliquant preuves à l'appui, plusieurs de ces découvertes fondamentales, ne soient plus accessibles en l'espace de quelques années, comme si un pouvoir ''occulte'' mettait tout en œuvre pour que ce savoir soit dissimulé.

 

Ces secteurs, précurseurs de l'économie verte, se développeraient ainsi au vert, revitalisant les campagnes, y ramenant les services essentiels à une vie normale, tout en limitant l'asphyxie des grandes villes, et en permettant à des millions de foyers de vivre mieux qu'en ville. On pourrait aussi imaginer que les individus en situation précaire soient orientés vers le monde rural par les organismes sociaux, qui collaboreraient alors avec l'ensemble des agriculteurs. Ils trouveraient une stabilité de vie, et le grenier de la France pourrait être ainsi modernisé, soulageant le fermier par une main d’œuvre peu coûteuse, mais bénéficiant d'avantages en nature. Des saisonniers venant d'autres pays voisins moins favorisés, et une nouvelle classe d'actifs impliqués dans le développement de l'agroalimentaire viendraient compléter le système, et la France récupérerait la place prépondérante qu'elle détenait dans ce secteur il y a peu encore.

 

Aussi, évoquons quelques chiffres qui démontrent la nécessité d'agir avec force et conviction. Les dépenses de rémunération publique représentent environ 14 % du PIB, soit le double par rapport au Japon ou à l'Allemagne, et bien plus qu'aux États-Unis. Seuls la Finlande, la Suède et le Danemark dépensent plus que nous, mais sans en subir les conséquences. Si l'éducation représente le plus gros poste budgétaire avec 60 milliards d'euros, et qui devrait être augmenté et optimisé, les intérêts de la dette qui s'élèvent à 45 milliards représentent notre plus gros problème. Avec un déficit de 90 milliards, la diminution de la dette ne pourra se faire qu'au travers de vraies économies et surtout par l'augmentation de la croissance. Historiquement, cette même croissance a depuis longtemps été dopée par les systèmes financiers permettant l'endettement des ménages. Et si cette dette s'élevait à 20 % du PIB il y a trente ans, elle représente presque 70 % aujourd'hui, c'est terrorisant.

 

Je vais maintenant vous raconter comme prévu, deux histoires essentielles. La première résumant le développement de l'humanité depuis que nous évoluons sur deux jambes, et démontrant les faiblesses du système actuel mais aussi la magie du génie humain, et la seconde assez technique, sur le problème récent des subprimes aux États-Unis, qui permettra à chacun de comprendre qu'il faut arrêter de prendre les américains comme modèles, afin d'éviter que la finance ne devienne toute puissante et ait raison de l'individu, au lieu d'être à son service.

 

La logique implacable de l'histoire nous permet de prévoir l'avenir. A condition d'être capable d'en faire une synthèse qui tienne en peu de pages, et en considérant que l'esprit marchand est la référence, la liberté le moteur, il sera facile de prouver que les faits et les dates démontrent les limites de chacun des cœurs ayant dominé le monde à une époque, suggérant par là même les solutions pour aboutir à un modèle efficace de société, où la France pourrait enfin exploiter une de ses propres inventions, au lieu d'être appropriées par d'autres, et qui ont changé la face du monde à plusieurs reprises.

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