Développement.
Etre responsable, chacun à son niveau, mais vraiment, permettrait de transformer ce monde à court ou moyen terme en paradis. Mais à condition que la cohésion et le savoir deviennent des valeurs dépassant les frontières. Bien agir soi-même influe sur notre propre entourage, et de manière globale sur le monde. Alors s'il s'agit de donner l'exemple pour faire des émules, plutôt que des mules, qu'attendons-nous ? Nous ne résoudrons pas tous les problèmes du monde, mais faisons intelligemment les choses chez nous, et ce bon sens s'étendra comme une traînée de poudre au reste de la planète, car nous vivons dans l'un des seuls pays au monde avec une telle richesse historique et culturelle, ce qui en fait le pays le plus visité depuis bien longtemps.
Alors que faut il faire ? Il est encore trop tôt pour le dire, il convient de faire un minimum de rappels historiques pour comprendre l'incroyable destin du monde et de notre pays, dont l'avenir se prépare aujourd'hui. Selon la façon dont nous agirons maintenant, dépendra le monde dans lequel nous vivrons demain, heureux, ou en enfer. Pour reprendre les propos d' "Une brève histoire de l'avenir" de Jacques Attali, il faut prendre la peine de penser l'avenir, de comprendre d'où il vient et comment agir sur lui. Et c'est possible grâce à l'histoire notamment, qui obéit à des lois qui permettent de la prévoir et de l'orienter. J'y reviendrais plus tard, en proposant un résumé de l'ouvrage de M.Attali, dont j'emprunterais souvent certains passages parfaits, et je l'en remercie par avance. Je vous invite à lire son dernier livre paru il y a quelques jours, "Candidats, répondez !".
Les forces du marché prennent en main la planète. Ultime expression du triomphe de l'individualisme, cette marche triomphante de l'argent explique l'essentiel des plus récents soubresauts de l'histoire, pour l'accélérer, pour la refuser, pour la maîtriser. Si cette évolution va a son terme, l'argent en finira avec tout ce qui peut lui nuire, y compris les Etats, qu'il détruira peu à peu, en engendrant l'Hyper-empire, insaisissable et planétaire, créateur de richesses marchandes et d'aliénations nouvelles, de fortunes et de misères extrêmes, où la nature sera mise en coupe réglée, tout étant devenu privé, avec ses conséquences sur le devenir même de l'homme.
Si cette globalisation se voit contrée par la violence, le risque de basculer dans une succession de barbaries régressives et de batailles dévastatrices, utilisant des groupements religieux, entités radicales ou privées, est certain. Cette guerre, ou Hyper-conflit, pourrait être fatal pour l'humanité.
Enfin, si cette mondialisation peut être contenue sans être refusée, si la démocratie peut devenir planétaire tout en restant concrète, alors s'ouvrira un nouvel infini de liberté, de responsabilité, de dignité, de dépassement, de respect de l'autre, l'hyper-démocratie. Elle permettra à chacun, par un emploi réinventé des fabuleuses potentialités des prochaines technologies, d'aller vers la gratuité et l'abondance, de profiter équitablement des bienfaits de l'imagination marchande, de préserver la liberté de ses propres excès comme de ses ennemis, de laisser aux générations à venir un environnement mieux protégé, de faire naître, à partir de toutes les sagesses du monde, de nouvelles façons de vivre et de créer ensemble.
Les deux premières perspectives étant fatales, il nous appartient de décider maintenant de ne pas y succomber. L'histoire nous montre qu'autant d'évènements que d'individus ont changé l'avenir d'une manière imprévisible. Tout est possible, à condition de ne pas réfléchir à cet avenir comme un prolongement naïf de notre présent. Il faut donc anticiper, en se basant sur des faits irréfutables, qu'il serait insensé de ne pas admettre.
Pour être Président, il faut donc analyser les besoins et problèmes d'une société, en les resituant sur un plan mondial, afin d'être instigateur et modèle plutôt que dépendant. Et mieux vaudrait-il bien comprendre, avant tout, que la population mondiale avoisinera les 9 milliards à l'horizon 2040, la Chine, l'Inde, ou encore le Bangladesh et le Nigeria, pesant d'autant plus dans la balance. Les deux tiers de la planète vivront dans des villes dont la population aura doublé, tout comme le fera la quantité d'énergie et de produits agricoles consommés, tandis que la volonté ancestrale de privilégier la liberté individuelle par rapport à toute autre valeur sera encore plus prépondérante. Alors réfléchissons, simplement, aux sujets les plus essentiels, afin de déterminer les priorités et les moyens de les atteindre.
Si la dette de la France et son déficit sont au coeur des préoccupations, (juste pour rire, quoique, http://www.maquizards.com/2011/10/26/1600-milliards-de-dette/), il n'en demeure pas moins que, même si des économies sont faites, et il était temps par respect et bon sens, cela ne résoudra le problème qu'en partie. Car si le déficit a baissé, la dette, elle, a augmenté du double de cette économie:
http://www.lepoint.fr/economie/la-dette-publique-francaise-28-11-2011-1401510_28.php.
La vraie solution consiste bien à créer de nouvelles ressources, à en encaisser certaines qui devraient l'être plus efficacement, dira-t on par élégance, et enfin en repensant certains budgets qui pourraient être distribués différemment, en devenant plus rentables, à tout point de vue. Je vous invite à consulter les chiffres clés de notre loi de finances, http://www.budget.gouv.fr/files/import/plf2012/chiffres_cles.pdf.
Outre les dizaines de milliards que pourraient générer l'application complexe, mais possible, éthique et nécessaire, de la taxe Tobin, il y a aussi l'idée de bons du trésor perpétuels détenus par des Français, qui pourrait être mise en place: http://www.lexpress.fr/actualite/economie/oui-il-existe-une-solution-au-probleme-de-la-dette-francaise_1032725.html. Et tant d'autres solutions, qu'il serait trop long d'énumérer, et qui seraient fastidieuses et hors sujet. Pour exemple ce citoyen passionné et respectable, qui en propose plus de 400, http://solutions-politiques.over-blog.com/categorie-868606.html. Je prends le parti, je me répète, de la simplicité, de l'éthique, et de la responsabilité. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une prise de conscience globale, d'un discours logique et respectable, d'énergie positive, optimiste et rationnelle. Car en faisant cela, tous les Français ou presque se rassembleront, pour porter et élire un digne représentant, qui saura s'entourer de parfaits collaborateurs, dont la fonction minimum sera de fournir l'excellence, en travaillant dans le détail chaque point nécessaire.
Ce qui intéresse tout d'abord chaque citoyen, c'est de trouver des solutions aux problèmes les plus importants, en traitant de quelques sujets essentiels. Tels que bien sûr comme nous venons de l'évoquer, les finances de notre pays, mais aussi et surtout l'emploi, le logement et l'enseignement. La sécurité, la retraite, la santé, les services, la recherche, l'énergie, l'agro-alimentaire, le civisme et les arts, bref, tout le reste, en découlant.
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